Lysa Da Silva devient la première femme présidente de l’ANEPF

Une femme a été élue pour la première fois à la présidence de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). Lysa Da Silva, étudiante en troisième année à l’université de Poitiers, a été choisie lors du 59e congrès annuel de l’association, qui s’est tenu le dimanche 9 juillet 2023 à Clermont-Ferrand.

Cette élection historique marque un tournant pour l’ANEPF, qui n’avait jamais eu de femme à sa tête depuis sa création. Cependant, cela n’a pas été une surprise, car les deux listes concurrentes étaient dirigées par des femmes, une première depuis 2016. Lysa Da Silva, avec son expérience et son engagement, a su convaincre ses pairs de lui accorder leur confiance pour représenter les étudiants en pharmacie de France.

Le nouveau bureau de l’ANEPF pour le mandat 2023-2024 a également été élu lors de cette assemblée générale. Les membres du bureau se sont exprimés à travers un communiqué : « Nous sommes 23 étudiants en pharmacie guidés par les étudiants d’aujourd’hui et unis pour la pharmacie de demain. Notre liste a été fondée sur les différences de chacun, symbole de la pluralité de notre réseau. Une année pour porter la voix de 33 000 étudiants, défendre leurs droits et faire de la pharmacie de demain la priorité de tous. Nous vous remercions de la confiance accordée et honorerons votre choix par nos actes, dans l’unité et la bienveillance qui caractérise si bien l’ANEPF ».

Plusieurs grands sujets à traiter

L’ANEPF aura une année bien remplie devant elle, avec plusieurs sujets majeurs à aborder. Parmi ceux-ci, le Grand Entretien 3.0 se démarque. Il s’agit d’un questionnaire en ligne destiné aux étudiants en pharmacie, visant à évaluer leurs conditions de vie et d’études. La dernière version de ce questionnaire date de 2018, et il est nécessaire de le mettre à jour pour prendre en compte les évolutions récentes dans le domaine.

Un autre sujet important concerne les élections européennes. En plus de cela, l’association compte également participer aux débats relatifs à la réforme de l’entrée dans les études de santé et à la réforme du troisième cycle, afin d’influencer positivement l’évolution de la profession officinale.