Médicaments
Prescription initiale : un nouveau champ pour les infirmiers en pratique avancée
Obtenu par décret, publié il y a trois mois, le droit d’initier une prescription se concrétise. « C’est une première étape », salue l’Union nationale des infirmiers en pratique avancée, qui voit une liste « appelée à être élargie et affinée ». Hors domaine « Urgences », tout renouvellement reste soumis à concertation médicale.
Une liste générale, puis des extensions ciblées
La liste socle autorise la primo‑prescription de bas de contention classes 1‑2, EPI compléments nutritionnels oraux, antalgiques de palier 1, solutés NaCl 0,9 %, G5 % et G30 %, antidiarrhéiques, antiseptiques, inhibiteurs de la pompe à protons, pansements médicamenteux et kit de naloxone.
Chaque spécialité élargit ensuite le périmètre. En soins primaires : IEC ou ARA2 chez un hypertendu grade 1, hypoglycémiants de 1re ligne et lecteur de glycémie. En oncologie : antiémétiques de première et seconde génération, laxatifs et antalgiques de palier 2. En psychiatrie : ISRS, anxiolytiques, hydroxyzine et correcteurs du syndrome extrapyramidal. En néphrologie : inhibiteurs calciques, vitamine D, chélateurs du phosphore ou du potassium. En urgences : antalgiques jusqu’au palier 3, corticoïdes.
Suveillance médicale maintenue
Pour les pathologies chroniques complexes — statines, insulines, associations antihypertenseurs ou bronchodilatateurs longue action — un diagnostic préalable demeure indispensable. Oxygénothérapie, matelas à air fluidisé ou agonistes dopaminergiques suivent la même règle, dans les indications définies par les recommandations nationales. Les dispositions sont entrées en vigueur le 1ᵉʳ mai 2025.

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